Il y a de ces jeux qui savent mettre les pieds un peu partout, Murano Light Masters est de ceux-là. Un jeu familial avec de l’optimisation, des ressources et de la gestion de main. Une course aux objectifs, mais aussi aux points. Ce jeu va cependant être plutôt facile à prendre en main aussitôt que les actions possibles seront bien intégrées. Il se veut familial, mais l’erreur ne pardonnera pas face à un joueur averti.
Je te laisse découvrir mon avis sur Murano Light Masters !
De quoi ça parle Murano Light Masters ?
Alors, le thème est censé tourner autour de la verrerie réputée de Murano, l’île de Venise… Bah franchement, encore une fois, le thème est nul et non avenu (je signe plein de trucs administratifs en ce moment). Si ce n’est que les jetons ressemblent à des bouts de verre. D’ailleurs, ce sont réellement des bouts de verre ! Et donc les jetons peuvent casser, mais faut vraiment y aller comme un bourrin (comme un joueur de Zombicide quoi).
Verre à double foyer
Mais il faut bien l’avouer, le matériel est plutôt plaisant. Le plateau en hauteur, la réserve de jetons et les quelques tuiles présentes sont bien épaisses. Les cartes représentant les objets, pardon, les œuvres qu’on va créer, sont en lien avec les couleurs demandées. C’est à dire, si on me demande du vert et du rouge, l’objet est vert et rouge. Bref, matos ok. Le truc qui va renouveler les parties, et heureusement qu’il y a ça, ce sont les petites cartes d’effets.
Ah si ! Le truc horrible de la boîte ne vient pas du jeu, mais de Matagot (l’éditeur) qui ne peut pas s’empêcher de mettre sa tranche dégueu à souhait. Je ne comprends toujours pas comment les éditeurs originaux acceptent ce molard en pleine tête. Pitié Matagot, arrête ça tout de suite !

Un verre ça va, deux…
Sinon, Murano Light Masters est assez simple dans son approche. À ton tour, tu récoltes deux verres et ensuite tu dois faire une action échange, vente ou achat. 3 manières de récupérer ou de défausser quelques morceaux inutiles qui pourraient te coûter des points. Puis, tu peux construire un ou deux objets.
Le truc, c’est qu’en gros, à chaque tour, tu devrais pouvoir construire un truc. Du moins, c’est ce que je sais du haut de mes 5 parties… Car sinon, ça sent pas bon pour la victoire !
» – Je construis une œuvre ! »
» – Ouais, ouais TG… »
Les objets créés sont le truc le plus cool à gérer et à optimiser dans le jeu. Ils t’offrent la possibilité, en fonction du/des icônes indiqués sur la carte, de déclencher des effets secondaires. Ce sont soit des effets de boost, soit des alternatives aux actions de base.
Alors, Murano, Saint Marc he? (Pas facile celui-là…)
Alors, le jeu est plutôt simple pour un joueur initié, mais plutôt chaud à gérer pour du familial. C’est là où Murano est assez bancal. Sa position sur le marché est difficile, car il se veut, je pense, familial. Or, sans les petites cartes d’effets, le jeu est très plat et c’est le seul truc vraiment fun de Murano Light Masters. Mais, à mon avis, seulement gérable par du joueur averti.
Et toi ? Tu en penses quoi de Murano ? N’hésite pas à me laisser ton avis dans les commentaires !
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Conclusion de mon Avis sur Murano Light Masters
Points Forts 👍
- Matériel de qualité (aussi bien le petit matos que la boîte elle-même).
- Rapidité et fluidité des parties.
Points Faibles 👎
- Jouable entre joueurs initiés ou entre joueurs débutants, mais pas les uns avec les autres !
Caractéristiques de Murano Light Masters
Durée d’une partie | Environ 30 minutes | |
Âge minimum | À partir de 8 ans, pour jouer en famille | |
Nombre de joueurs | 2 à 4 | |
Mécaniques | Combinaison, Ressources | |
Auteur(s) | Francesco Testini, Carlo Camarotto | |
Illustrateur(s) | Sabrina Tobal, Camille Durand-Kriegel | |
Éditeur | Matagot |